Le blog d’aujourd’hui se penchera sur la baisse des taux de réussite et sur les moyens mis en œuvre par certaines universités pour y remédier.
Les faits
Un rapport a été publié, délimitant les spécificités du problème du « décrochage » ou (expression plus formelle) du taux de réussite parmi les collèges. Voici quelques-uns des faits saillants :
Écoles publiques et privées à but non lucratif de quatre ans : 65 % et 76 % des diplômés de ces collèges obtiennent leur diplôme, respectivement. Collèges à but lucratif de quatre ans : le taux de réussite est de 35 %. Collèges communautaires publics (de deux ans) : 38%.
Le problème
Avec des taux de réussite proches des niveaux de crise, les études ne manquent pas pour analyser pourquoi ; naturellement, il s’agit d’une question complexe avec un certain nombre de composantes, mais le consensus est que les raisons principales sont les suivantes :
- financement ;
- mauvaise préparation au lycée ;
- mauvais choix de collège, de diplôme ;
- conflits familiaux et professionnels ;
- manque d’engagement de qualité avec les enseignants et les professeurs ;
- un environnement d’apprentissage démotivant.
Les solutions
Deux d’entre elles méritent que l’on s’y attarde :
1. La flexibilité
Les solutions de flexibilité et de programmation basées sur la technologie ont vu un certain nombre d’universités s’attaquer aux faibles taux de réussite en fournissant la bonne quantité de cours, dans les bonnes salles, à un nombre optimal d’étudiants.
2. soutien
Certaines universités sont en train d’établir rapidement une référence mondiale en matière de compréhension, de conception et de fourniture de programmes holistiques de soutien aux étudiants. Insatisfaites non seulement des faibles taux de rétention, mais aussi d’un manque critique de perspicacité, les universités ont mis en œuvre un programme en deux phases appelé « Projet : succès étudiant ». La phase 1 a principalement fait une étude empirique des différentiels de réussite des étudiants, parallèlement à une recherche substantielle auprès du corps étudiant pour identifier les tendances et les problèmes clés concernant la réussite et la rétention des étudiants. Les interventions de la phase 1 comprenaient :
Sessions d’accueil Gérées par les responsables de cours, mais animées par des TA (assistants d’enseignement), il s’agit de moments et d’espaces dédiés où les étudiants peuvent obtenir un soutien académique pratique, proactif et spécifique à un sujet dans un environnement convivial et informel. La semaine de développement des compétences académiques a été introduite pour soutenir les étudiants dans les compétences d’étude, les placements et l’employabilité, en vue d’apprécier la meilleure façon de sélectionner et de choisir les programmes d’études. Le mentorat académique par les pairs, un réseau qui met en relation les étudiants plus expérimentés avec les nouveaux participants aux cours pour soutenir l’adaptation et le développement académiques.
Pensées de clôture
Tout n’est pas sombre dans l’enseignement supérieur en ce qui concerne les taux de réussite. Il y a de très nombreux collèges et universités qui prennent leurs responsabilités suffisamment au sérieux pour mettre en œuvre des programmes coûteux, et qui prennent du temps. Mais il faut aussi reconnaître que les écoles secondaires doivent collaborer et veiller à ce que les étudiants arrivent le premier jour à l’université avec une vision mûre et claire de ce qu’ils doivent attendre et de ce qu’on attend d’eux. Ils doivent également avoir les compétences et la maturité académique pour faire cette transition de la meilleure manière possible.